Christophe Tardy
Formateur - Intervenant - Conseil - Expertise
« La passion est plus forte que tout et nourrie mes ambitions. »
« L’expérience est le meilleur des diplômes. »
« 30 ans de métier m’ont apporté l’expérience, 20 ans d’Afrique l’ouverture d’esprit ».
Christophe Tardy.
Lorsque très jeune je rendais les métiers de photographe et réalisateur inaccessibles et que le manque de confiance en moi de cette époque m’empêchait d’y croire, je portais néammoins en moi cette passion.
C’est elle qui me guida jusqu’à aujourd’hui, après tant de réalisations, de projets, de tournages, d’aventures, d’expériences, de collaborations et surtout après tant de constats sur les métiers et le monde de la production audiovisuelle, de la communication et de la publicité.
Lorsqu’en 1993 je décide de franchir le pas et d’en faire mes métiers, je m’exile en Afrique cassant tout lien avec une première partie de vie.
Changer de métier, de continent, de culture et d’environnement me privait d’un replis facile et d’un abandon prématuré.
Matelas au sol, courage en main, j’affrontais les débuts difficiles pendant lesquels pauvreté, solitude et faim sont vos meilleures et indispensables alliées car elles vous motivent.
Promouvoir la destination Sénégal par l’image était mon projet. Je filmais tout ce qui se présentait. Seul pour tourner, monter et réaliser j’emmagasinais une expérience incroyable, riche et formatrice. Très vite je m’orientais vers la réalisation de films publicitaires et corporate, de clips et de tout ce qui pouvait se tourner et se réaliser.
On dit que les images par d’elles mêmes …
Christophe Tardy
Son parcours Africain puis Français en images…
Christophe Tardy
De l’Afrique à la France il n’y a qu’un pas…
Christophe Tardy concernant ses modules de formation qu’il propose: « j’aimerais rendre à l’Afrique ce qu’elle m’a donné ».
RVB (société de Christophe Tardy) maison de production créée au Sénégal en 1993 deviendra quelques années plus tard CINEKAP. Cette société est encore en activité aujourd’hui et m’a permis d’écrire, de réaliser et de produire mon premier court métrage Cirage . Ce film m’ouvrait les portes du festival international de court métrage de Clermont Ferrand ainsi que les écrans de TV5 Monde, Canal+Afrique, RTBF pour des diffusions. Cirage reçu trois premiers prix: à Ravenna en Italie, à Stain en région parisienne et récemment à Saint Louis au Sénégal.
En 2012, après mon retour en France je créé alors la société de production CTR (société de Christophe Tardy) qui me permet de continuer à parcourir l’Afrique et de vivre de multiples expériences humaines et professionnelles. Ces dernières me permettent également d’observer et d’analyser le milieu de la publicité et de la production en Afrique. Je percute de plein fouet cette organisation verticale, hermétique dont le process n’est du tout adapté. C’est à cet instant que l’idée de proposer des formations pour entreprises, étudiants et jeunes actifs débutants sous formes d’ateliers, de workshops et d’interventions me vient à l’esprit.
En 2016 je créé Itiz Prod production audiovisuelle et photographique (société de Christophe Tardy). Cette société me permet de travailler sur beaucoup de thèmes, en film et en photo, et de toucher beaucoup de domaines comme la photo d’entreprise, la photo culinaire, le book photo comédien, la photo de concert, la photo de mode, le packshot produit mais également le film d’entreprise, le film publicitaire, le clip et les films de cinéma notamment le long métrage Là où le temps s’est arrêté avec lequel j’ai parcouru plus de 300 salles de cinéma de France et que vous pouvez trouver sur Allo Ciné.
Christophe Tardy
Une analyse qui vient de loin…
Depuis 30 ans je parcoure l’Afrique puis la France. Réalisateur et photographe je suis appelé par des agences et/ou maisons de production pour réaliser des films publicitaires, des films d’entreprises, des clips et toute catégorie de film.
L’analyse que j’ai pu faire au fil de mes productions et déplacements est basée sur le long terme et l’observation au cœur même du milieu, des métiers et de leurs acteurs.
Directeur de création, directeur artistique, directeur d’agence, chef opérateur sont des postes souvent tenus par des personnes peu expérimentées dans la gestion de projets audiovisuels. En Afrique ces postes sont tenus par des occidentaux surtout les postes de réalisateur et photographe aussi et surtout. Or l’appel du pieds des nationaux africains pour tenir ces postes est sensible et semble apparaitre comme une évidence. Voilà pourquoi j’étire également ma proposition sur l’Afrique.
Si ces personnes africaines et européennes ont souffert et souffrent encore d’un manque cruel de formation, leur motivation, leur envi et leur capacité ne font aucun doute.
L’esprit créatif, l’initiative créative, la passion ça ne s’apprend pas. Ils sont là et serviront au développement de chacun rendant possible une éventuelle formation, source de progrès.
Internet, les chaines satellites, la presse internationale ont apporté d’autres références esthétiques, créatives et conceptuelles. Par influence on pense qu’elles servent au développement de la publicité mais en réalité elles font perdre l’identité de cette dernière.
L’influence des médias internationaux et occidentaux fait perdre un sens créatif que l’on pourrait appeler « façade créative ».
Cette façade créative s’installe cependant comme un miroir aux alouettes. Si internet et le satellite ont apporté certaines références créatives elles n’ont pas apporté la technique de travail pour réaliser un film publicitaire et même un court métrage ou long métrage.
Là où cette population motivée, talentueuse parfois, se trompe c’est qu’elle imagine que la réalisation n’est qu’une poudre d’or et de lumière jetée au visage de spectateurs curieux.
Il y a quelques années le matériel professionnel était inaccessible, rare et très cher. Cela offrait un alibi parfait pour ne pas faire, ne pas avancer, ne pas réaliser par manque de moyens.
Aujourd’hui c’est l’inverse. Le matériel est très accessible: les appareils photos ou caméras ne sont pas très chers, les logiciels s’installent et se maitrisent facilement. L’accessibilité de ces outils est tellement facile qu’elle contribue à faire croire à leurs utilisateurs qu’ils sont monteurs, graphistes, photographes, étalonneurs, réalisateurs, par le simple fait qu’ils savent manipuler leur logiciel ou qu’ils ont quelques idées de scénarios ou d’affiches souvent piqués à la télé ou sur le web.
Mon désir serait d’expliquer à ces jeunes qu’il ne suffit pas de savoir comment fonctionne une bétonneuse, une brouette, un rouleau de peinture et un chalumeau pour construire une maison.
Je voudrais leur apporter une technique d’approche, leur apprendre à créer des fondations techniques pour qu’ils y posent leurs idées et leurs couleurs et même leur apprendre à devenir des architectes. Des architectes de l’image, de la production et de la réalisation.